LA CULTURE DU CHAMPIGNON DE PARIS

Le champignon de Paris, ou champignon de couche, remonte au XIXe siècle, à l’époque de Louis XIV. Il aurait été vu pour la première fois à Versailles. Carrières et catacombes furent son berceau, jusqu’à la mise en œuvre du chantier du métro parisien. La culture du champignon de Paris prit alors son essor en dehors de la capitale, en Anjou. Très complexe, il demande un savoir-faire particulier.

LA PRODUCTION :

• Avant de démarrer la production, le champignon est ni plus ni moins créé en laboratoire. On y produit le mycélium, à partir des spores d’un spécimen sélectionné.
• Un mélange de fumier de cheval et de paille, le compost, est ensemencé avec le mycélium.
• 2 semaines après, le compost est recouvert d’un mélange de pierre de tuffeau broyée et de tourbe, destiné à faire fructifier le mycélium.
• La température et l’humidité doivent être constantes pour le bon développement des champignons de Paris.
• 5 semaines après l’ensemencement, la récolte débute.

Elles seront au nombre de 5 dans un laps de temps de 2 mois. Au terme de cette période, le compost est épuisé et ne produira plus de champignons.

L’IRRIGATION DES CHAMPIGNONS

Netafim propose une solution novatrice.

Aujourd’hui, pour la production industrielle des champignons en salle, la méthode la plus utilisée pour maintenir le niveau optimal de l’humidité du compost est l’irrigation avec des micro-asperseurs. Avec ce type d’irrigation il y a plusieurs contraintes qui se présentent :

• L’irrigation pendant la période plus sensible, le développement du mycélium est très restreint.
• La restriction de l’irrigation cause la déshydratation du substrat, avec une perte de production très importante.
• L’aspersion pendant le développement du mycélium cause la prolifération des maladies bactériennes.
• Comme conséquence, il est obligatoire d’avoir une épaisseur de substrat très importante afin de garder l’humidité (coût additionnel).

La méthode révolutionnaire proposée par Netafim est d’utiliser l’irrigation au goutte à goutte directement installé dans le compost.

Avantages :

• D’augmenter la production et la qualité.
• De maitriser l’humidité du substrat de manière beaucoup plus précise.
• De diminuer l’épaisseur du substrat.
• Moins d’incidence des maladies.

Netafim a réalisé des projets dans des pays producteurs comme les Pays Bas, la Pologne, l’Allemagne et Israël. Reste à la France à adopter cette technologie…